Le culte du Dragon Tigre est au cœur de nombreuses pratiques spirituelles, nourrissant l’imaginaire martial et la symbolique de l’école Long Ho Hoi.
Influences religieuses et culturelles
- Mythologie Indou :
La danse cosmique de Śiva, appelée Ananda Tandava, est une représentation symbolique et mystique de l’énergie universelle manifestée dans le cycle constant de création, préservation et destruction.
Description iconographique du tableau de Chidambaram (1820)
Śiva est représenté vêtu d’une peau de tigre, dansant l’Ananda Tandava, la danse éternelle de la création et de la destruction.
Son pied droit écrase la colonne vertébrale d’Apasmara Purusha, le nain incarnant l’ignorance et l’étourderie.
Dans sa main droite supérieure, il tient un damaru, petit tambour à deux faces symbolisant l’union des principes masculin et féminin (linga et yoni).
Sa main gauche supérieure porte le feu cosmique (Agni), force de destruction et de purification.
Sa main droite inférieure est en geste de protection (abhaya mudra), symbole de bénédiction et de protection contre le mal.
Sa main gauche inférieure pointe vers son pied levé, qui symbolise la libération.
Vyaghrapada et Patanjali – dévots Tigre et Dragon
À gauche se trouvent ses deux dévots majeurs : Vyaghrapada (homme pourvu de pattes de tigre) et Patanjali (avec corps et capuche de serpent), les deux en mudra anjali, geste de salutation respectueuse.
Signification spirituelle et culturelle
L’Ananda Tandava incarne l’équilibre éternel du cosmos entre forces opposées : création et destruction, connaissance et ignorance, vie et mort.
Le couple des Rishi, Vyaghrapada, symbolisant la force et l’agilité du tigre, et Patanjali, l’érudit serpent cofondateur du yoga, incarnent respectivement la puissance naturelle et la sagesse codifiée du yoga (avec son Yoga Sūtra).
Śiva Nataraja demeure un symbole universel dans l’Inde et l’Asie du Sud-Est, représentant à la fois la puissance divine, la méditation en mouvement et la continuité cosmique.


- Taoïsme primitif : source philosophique majeure, influençant la vision dualiste du monde (yin/yang), présente dans la dynamique dragon-tigre.
Le Mont Longhu (龍虎山, Long Hu Shan), ou Mont du Dragon et du Tigre, est situé dans la province du Jiangxi en Chine, et est considéré comme l’un des lieux sacrés les plus importants du taoïsme. Le mont tient son nom de deux pics distincts ressemblant à un dragon et à un tigre, symbolisant la dualité cosmique et le principe yin/yang cher au taoïsme.
Zhang Ling (张陵), appelé aussi Zhang Daoling (张道陵)
- Zhang Ling est un maître taoïste du Ier siècle de notre ère, considéré comme le fondateur du mouvement taoïste Zhengyi (Voie de la Vérité et de l’Unité).
- Selon la légende, Zhang Daoling aurait atteint l’illumination au Mont Longhu et vu apparaître un tigre et un dragon, ce qui a donné son nom à la montagne.
- Il est souvent représenté chevauchant un tigre aux sourcils blancs, symbolisant la maîtrise des forces naturelles et spirituelles, et la puissance associée au tigre dans la culture chinoise et taoïste.
- Zhang Daoling est aussi appelé Trương Đạo Lăng ou Trương Thiên Sư au Vietnam, où il est vénéré comme maître céleste et figure majeure dans le taoïsme vietnamien.
Importance spirituelle et culturelle
Le Mont Longhu est un centre historique et spirituel taoïste, abritant de nombreux temples, grottes, et sites liés à l’alchimie taoïste et à la quête de l’immortalité. Zhang Ling y aurait créé la célèbre pilule d’immortalité, renforçant encore le caractère mythique et sacré du lieu.
Le mont demeure un lieu de pèlerinage et d’étude taoïste, marqué par des croyances, des légendes et une spiritualité enracinée dans la quête d’harmonie avec la nature et le cosmos.
Ainsi, le Mont Longhu et Zhang Daoling (Zhang Ling) sont au cœur de la tradition taoïste, incarnant la rencontre mystique entre le dragon et le tigre, forces symboliques et opposées mais complémentaires du taoïsme chinois et vietnamien.


- Shaolin : temple chinois célèbre pour la diffusion des arts martiaux et du bouddhisme Chan (Thiền en vietnamien), influençant la transmission des techniques martiales.
Le temple de Shaolin, situé sur le mont Song dans la province de Henan en Chine, est le berceau des arts martiaux chinois, notamment du kung-fu. De nombreux mythes, légendes entoure le temple de Shaolin. Je ne pourrais qu’en faire une succincte synthèse à travers :
- l’héritage de Maitre Hong Sac Kim et ses notes en Vietnamien.
- Le conséquent travail de Maitre Georges Charles.
- Quelques recherches sur la secte des Hong et la fondation des Triades.
Les cinq généraux tigres désignent plusieurs concepts imbriqués.
Les cinq maîtres de Shaolin qui ont réussi à s’enfuir lors de la destruction du temple par les armées mandchoues sont des figures centrales de la mythologie et des arts martiaux du Sud de la Chine. Cette destruction, qui aurait eu lieu au début du XVIIIe siècle sous le règne de l’empereur Yongzheng (1722-1735), visait à éliminer les moines bouddhistes du monastère Shaolin du Sud, considérés comme une menace politique.
Les cinq maîtres survivants
Selon la légende, parmi les treize moines qui ont réussi à s’échapper, seuls cinq ont vraiment survécu à la traque mandchoue et ont fondé les cinq grandes écoles martiales du Sud, qui portent leur nom de famille :
- Fong Tai Hung (方大洪)
- Ma Chiu Hing (馬超興)
- Wu Tak Tai (胡德帝)
- Li Sik Hoi (李式開)
- Choy Tak Chung (蔡德忠)
Ces cinq maîtres ont formé une alliance pour venger la destruction du temple et transmettre leur savoir martial, donnant naissance aux styles connus aujourd’hui sous les noms chinois de
- Hung Gar 洪家
- Lau Gar 劉家
- Mok Gar 莫家
- Lei ou li Gar 李家
- Choy Gar 蔡家
Et leurs équivalents en écriture Viet : Hồng, Lưu, Lý, Mạc, Thái
Les cinq généraux tigres ou « Wu Jie Shuai » en CHinois, sont des figures légendaires de l’époque des Trois Royaumes, célèbres pour leur loyauté envers Liu Bei, fondateur du royaume Shu. Ces cinq généraux sont Guan Yu, Zhang Fei, Zhao Yun, Huang Zhong et Ma Chao.
Guan Yu, est le plus emblématique, général aux cheveux noirs et au visage rouge, est connu pour sa bravoure et son intelligence, et est considéré comme protecteur des armées, des pratiquants d’arts martiaux mais aussi des Triades.
Les Triades, ou sociétés secrètes chinoises, sont supposées avoir été fondées par les cinq ancêtres du kung-fu, qui auraient été les seuls survivants du temple de Shaolin après son incendie par les troupes de l’empereur Qing.
Maître Nguyen Lâm, responsable de l’école Kien an do Thiếu Lâm Công Phu Kiến An Việt Nam), est présenté comme un élève de maître Hồng Sắc Kim durant les années 1950 et le présente comme expert en Kung Fu Shaolin.



Bouddhisme et métissages religieux
- Bouddhisme Mahāyāna : présent majoritairement au nord et au centre du Vietnam, enrichissant la culture et la spiritualité.
- Bouddhisme Theravāda : dominant dans le sud, influencé par les populations khmères et cham, entre le IXe et XVe siècle, notamment autour de l’empire Khmer et la capitale Angkor[attachment :attached_file :1].
- Autres courants vietnamiens importants : le bouddhisme réformé Hòa Hảo (XXe siècle), et Bửu Sơn Kỳ Hương (XIXe siècle).
Pratiques et traditions régionales
- Nord Vietnam : Culte des génies, traditions animistes (Ba dong).
- Centre Vietnam : Danse du tigre et du dragon, spectacles traditionnels symboliques.
- Sud Vietnam : Forte influence mahayana et bouddhisme réformé.
Le Võ thuật Bình Định
Le Võ thuật Bình Định
La province de binh dinh, chef lieu c’est
Cette province avait 3 maitres réputés maintenant décédé,
La population continue à les vénérer dans beaucoup d’endroit la population à érigé des statues en pierre pour continuer à penser à ces 3 maitres madame trung tach, madame trung nhi, et monsieur.
Une leçon de double épée était maitrisée par madame trung tach on voit comme des éclairs éblouissant, personne ne pouvait rentrer dans le cercle de ces épées, lorsque les épées arrivé à toucher un adversaire, c’était une tête qui tombait
une leçon de simple épée exécutée de façon merveilleuse par madame trung nhi quand elle s’ortarer son épée, on arrive pas a voir l’épée mais on entendait le déchirement de l’air par l’épée.
L’executer le maniement du fouet de monsieur Dao Sao , executer de façon très violente c’est pour cela tout le monde connait le fouet de binh dinh.
Ces trois arts de binh dinh se sont mellé pour diriger une résistance pour chasser les pirate ,co den les drapeau noir en chine.
Ils était enrôler pour combattre les drapeaux noirs. Les troupes du taipin ti cua mouvement de révolte contre les mandchou. Les tsing était d’origine mandchou, la paix céleste.
Le capitaine de ce mouvement a été battue 1854 – 1864
Lan son n’était pas les pavillon noir
Lo vinh phuc capitaine de mouvement de révolte de taipin cuoc troupe pour chasser l’invasion chinoise
Autres éléments culturels
- Sociétés secrètes comme Bình Xuyên ont coexisté dans l’histoire vietnamienne et parfois en lien avec des traditions martiales[attachment :attached_file :1].
- Des manuscrits ésotériques comme le Vạn pháp quy tông témoignent des savoirs magiques et spirituels transmis dans certaines lignées martiales ou religieuses vietnamiennes.
Cette trame complexe illustre l’interconnexion entre spiritualité, histoire, culture et arts martiaux vietnamiens, au cœur de l’identité et de la pratique du Long Ho Hoi.
